mercredi 10 octobre 2012

«Lever de rideau sur Edward Hopper» de Karin Müller (20 minutes)

Par 20 minutes, le 10/10/2012,

Résumé du livre

Le 8 octobre, sera lancée au Grand Palais, une grande rétrospective, la première à Paris, consacrée au peintre Edward Hopper. Surtout connu aux États-Unis, Edward Hopper a pourtant commencé à peindre à Paris au tout début du XXe siècle. Il se concentre surtout sur la classe moyenne américaine. L'exposition du Grand Palais s'annonce très complète, présentant peintures, illustrations, gravures et aquarelles. À cette occasion, Karin Müller lui consacre une biographie, dans le ton de celle précédemment consacrée à Nicolas de Staël, elle prête sa pluma au peintre qui se raconte au fil des pages, une biographie intime, qui permet de mieux comprendre l'oeuvre de Hopper.




Interview de Karen Müller :

1) Qui êtes-vous ? !
Je suis auteure et galeriste. J'ai écrit sur des écrivains (Malraux, Guitry, Aragon-Triolet), sur Nicolas de Staël et sur les crimes contre l'art. Dans notre galerie Gimpel & Müller, à Paris, je mets en place une passerelle entre les arts : la sculpture et la peinture accueillent la philosophie, la littérature, la poésie, la musique, le théâtre... Notre piano de concert me permet d'inviter des pianistes exigeants. J'y organise des tables rondes, conférences, signatures de livres, récitals...

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La vie et l'oeuvre d'Edward Hopper sous forme d'une biographie à la première personne. J'aime cette forme littéraire qui me permet de plonger dans l'intimité d'un grand personnage, me mettre dans sa peau, sa tête, ses pinceaux ou stylos... exercice périlleux mais magnifique.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pour moi le silence est palpable, presque harmonique. Il est essentiel dans ma vie et dans mon art». Elle dit beaucoup sur l'homme et l'artiste

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

Sans hésiter, Les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach. Hopper et Bach ont en commun le protestantisme, la rigueur, la droiture, l'abnégation et le don de soi pour l'art. Mais pas les enfants ! Bach en a eu vingt, Hopper aucun.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
La passion Hopper. Le plaisir de découvrir ou redécouvrir ses oeuvres. Je suis impatiente de voir la rétrospective du Grand-Palais.

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